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Un aperçu en direct de notre expérience polynésienne

26 mai 2014

Retour difficile ...

Plus d'un mois après notre retour, je me décide enfin à écrire l'article qui cloturera ce blog... Pour ma défense, le retour a été plutôt difficile psychologiquement que ce soit pour l'une ou pour l'autre et je n'arrivais pas à me replonger dans les souvenirs de la dernière semaine en rentrant en France...

 

Je vous ai donc laissés au retour de Moorea, soit l'avant dernier weekend polynésien. La semaine suivante s'est passée sans encombre a part peut être nos deux MSP... qui se sont plus ou moins bien passées (comprendre : très bien passée pour clémence et une catastrophe intergalactique pour moi ahahah). 

Jeudi soir, c'est soirée chez Camille et Elie ! Nous découvrons leur appartement au dernier étage d'un immeuble de Faaa... Avec un TOIT TERRASSE !! Et jacuzzi inclus avec vue sur Moorea S'IL VOUS PLAIT ! :) Nous sommes aux anges, à 7 dans un jacuzzi pour 4 (j'y ai d'ailleurs perdu un bout de dent ^^) et la musique nous entraine jusqu'au bout de la nuit (ou presque... Il ne faut pas rentrer trop tard, car dans 4 heures il y a stage !! Meme si Rémi, ancien référent stagiaire de Te Tiare, nous pousse à rester plus longtemps... Mais la raison nous pousse à dormir -quand même- un peu...)

Samedi, c'est le rdv du premier tatouage !! Clémence a en effet décidé de se faire tatouer avant moi (histoire de me faire encore plus peur en voyant sa tête !). Une demi heure avant le rendez vous, la pression monte... Et Tereva et Thierry qui n'arrêtent pas de lui dire qu'elle va horriblement souffrir !! Ils insistent tellement qu'ils finissent par me faire paniquer aussi alors que nous n'y allons même pas pour moi ! Et finalement ? Madame s'est ENDORMIE pendant son tatouage... "Meme pas mal !" qu'elle dit... Au bout d'une heure et demi, le résultat est magnifique !! Clémence est donc la première d'entre nous à avoir son souvenir à vie de notre séjour en Polynésie.

Dimanche, direction Moorea pour moi, journée farniente à Tahiti pour Clémence. Nous prenons le bateau a 9h avec Fabien, ce qui nous permet d'arriver au Sofitel juste avant l'heure du déjeuner. Après une marche d'une demi heure sous un soleil de plomb (nous n'avons pas passé la voiture cette fois ci), quel bonheur de se baigner dans l'eau bleu turquoise du lagon mille fois plus beau qu'a Tahiti !! Au programme de l'après midi : snorkelling, glaces (oui quand meme !) et paddle. A deux sur un paddle dont l'un qui n'en a jamais fait lorsque le vent se lève et que les vagues montrent le bout de leur nez, c'est assez folklo ! Nous terminons en ramant avec nos bras tels deux surfeurs professionnels (ou pas...) en priant pour qu'un requin ne pointe pas le bout de son nez (apparemment les requins tahitiens aiment les étudiantes rennaises, il faut se méfier ^^). Le trajet du retour se fait dans le silence le plus complet : nous nous endormons tous les deux, crevés par notre journée à ne rien faire ! 

En descendant du bateau, je réalise que c'était mon dernier dimanche, mon dernier weekend, et que j'entame ma dernière semaine sur cette ile qui m'a tellement plue... Dur dur !!

 

La derniere semaine a été pleine d'emotions... Les "Au revoir", aux patients d'abord puis aux kinés, n'ont pas toujours été faciles et, je l'avoue, quelques larmes ont coulées. (Quelques...?) Nous avons en tous cas été couvertes de colliers de coquillages et de cadeaux par les patients, y compris ceux que l'on ne prenait pas en charge ! 

Jeudi soir, Camille et Elie nous ont gentiment ouvert les portes de leur toit terrasse pour une dernière soirée avec les kinés (et pour nous permettre de pleurer encore une fois à chaque fois que quelqu'un rentrait se coucher ahahah !)

 

Est arrivé le vendredi...

- Jour du départ ("tu réalises que c'est notre dernière baignade la ?"),

- Jour des valises ("et meeeeeerde ma valise est trop lourde... bon, je laisse deux paires de chaussures et mes serviettes de bain. elle est toujours trop lourde ? Bon, pas grave, je tente le coup" - et c'est passé !! -),

- Jour du ménage (les voisins ont récupéré de nombreux aliments, produits de beauté, livres et autres choses inutiles qui prennent bien trop de place dans une valise déjà remplie...),

- Jour d'ultimes au revoir (imaginez la tête des gendarmes qui venaient faire leurs commandes à la boutiques quand ils m'ont vue en larme dans les bras de Marie (qui pleurait aussi) devant Thierry (qui avait les larmes aux yeux) et Clémence qui ralait en essuyant ses larmes parce que je l'avais fait pleurer... Plutot bizarre non ?).

- Mais surtout ? Jour de mon tatouage !! J'arrive au RDV à peu près aussi stressée que Clémence la semaine passée. En effet, on m'a dit que le pied allait être bien plus douloureux que le dos de Clémence ! 

Et en effet, le pied, c'est pas cool !! A certains endroit, je sentais des vibrations remonter jusqu'en haut de ma cuisse. Comme quoi, c'est pas une connerie quand les profs nous disent que les os vibrent très bien et que ca peut être très douloureux !! Heureusement, en 30 minutes les deux tatouages étaient faits ! Et finalement, après coup, la douleur on ne s'en souvient plus ! Surtout quand on se dit que CA Y'EST ! Depuis le temps qu'on en parle, on l'a FAIT ! Et qui plus est à Tahiti !

 

Vendredi 18 avril, en plus d'etre le jour du départ, le jour des valises, le jour du ménage, le jour d'ultimes au revoir et le jour de mon tatouage, c'est aussi l'Anniversaire des jumeaux !! Direction chez Torea et Emily ou nous attend un repas mexicain de la mort qui tue avec cheescake en dessert (oui bon, ca c'est pas mexicain...). Durant notre dernière semaine (et nos dernières folies en terme de souvenirs, monoi, cadeaux et autres choses bien trop inutiles mais qu'on a acheté quand même), nous avons trouvé des petits cadeaux (Hinano, évidemment), pour Tereva et Torea. Et vous savez quoi ? On ne s'est même pas trompées dans les tailles !! (Trop fortes les filles quoi...)

C'est 3h avant l'heure de notre réveil que nous allons nous coucher, encore une fois au bord des larmes. En nous disant que ca y'est. On y est.

 

Le reveil sonne, on monte dans la voiture, on sort de la voiture, on dit au revoir à Tereva, on s'enregistre, on passe la douane, on profite du duty free, on prend un café et... Avant de monter dans l'avion, on fait le point sur ce que nous venons de vivre.

On se dit que c'était vraiment une expérience extraordinaire et inoubliable. On se dit que tout le monde nous a manqué en France et qu'on est ravis de les revoir. Mais on se dit aussi qu'on resterait bien quelque semaines de plus. On se dit qu'on reviendra. On se dit qu'on a grandi. On se dit qu'on ne s'est pas entre tuées. On se dit que le stage était super. On se dit qu'on a fait des rencontre magnifiques. On se dit qu'on a vécu des choses que certaines personnes ne vivront jamais. On se dit que le retour à la réalité va être compliqué. Mais surtout, on se dit que c'est Terminé. 

 

Ecrire cet article fait remonter en moi toutes les émotions de notre voyage. Les peurs, les joies, les peines. J'espère à travers tous ces mots avoir réussi à vous faire partager un peu de ce que nous avons vécu... 

Nana Tahiti, Nana tout le monde ! 

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9 avril 2014

Moorea de mes amours

Ia Orana tout le monde !!

Je prends le temps malgré notre programme bien chargé de vous raconter notre weekend inoubliable ! Probablement le meilleur passé depuis notre arrivée en Polynésie.

Samedi matin, nous sommes parties à 7h15 direction Moorea, l’ile sœur de Tahiti. Nous passons la voiture avec Clémence et Fabien, le nouveau stagiaire avec le premier bateau. Rémi (kiné du centre), Elie (kiné du centre), Camille (la copine d’Elie, infirmière du centre), Alaric (le coloc de Rémi), un couple d’amis de Rémi ainsi qu’une chirurgien qui travaille avec eux nous rejoignent avec le bateau suivant.

Au programme de la matinée : tour des incontournables de l’ile en Quad. Nous partons donc à 5 quads, les hommes au volant (ohmondieuonvamourir !). Direction la route des ananas, au cœur du volcan, ou nous admirons des hectares et des hectares de champs d’ananas de Moorea (à 2 euros l’ananas sur le bord de la route et croyez en mon expérience, c’est une TUERIE !). La « route » ressemble plus à un chemin blindé de trous de toutes tailles. Ca bouge sur le quad, mais mon chauffeur s’en sort plutôt pas mal ! Même pas peur ! Sur celui de Clémence, pas la même histoire, c'est un peu plus mouvementé! Après quelques minutes d'adaptation et un bon gainage, même pas peur non plus.

Au détour d’un chemin nous croisons une rivière. Fabien (pensant qu’il n’y avait pas beaucoup de fond), y va à fond. Nous voila trempés de la tête aux pieds ! L’eau est brulante, le quad fait un bruit bizarre, mais nous éclatons de rire ! Nous reproduirons d’ailleurs l’expérience à travers toutes les rivières qui croisent notre chemin !

Après la route des ananas, le guide nous emmène au belvédère, avec une vue magnifique sur les deux baies de Moorea. Nous sommes recouverts d’argile et de poussière qui s’est accrochée à cause de l’eau, mais ce n’est pas grave ! La vue nous coupe le souffle. Heureusement, le soleil est caché derrière quelques nuages ce qui nous empêche de mourir de chaud !

Changement de chauffeur ! Je passe devant ! Direction le lycée agricole de Polynésie ou nous dégustons un assortiment de confiture (banane, banane passion, carambole…) et un cocktail de fruits frais pour certains (Fabien et moi avons craqué pour un petit jus ananas passion qui vaut le détour !). Nous repartons ensuite pour la Montagne Magique. D’après le guide « elle est magique pour deux choses, sa localisation et sa vue, vous pouvez monter à pied par le chemin ca ne vous prendra que deux minutes ». Et en effet… La vue est encore plus belle que depuis le belvédère. Le soleil commence à se montrer par moment dévoilant les magnifiques couleurs du lagon. Fabien, réunionnais depuis toujours, nous voyons enfin qu’il est impressionné ! Et que c’est magnifique ! AH  bah QUAND MEME ! (Bon, d’un autre côté il nous a aussi reproché de nombreuses fois le weekend d’être trop blasées par les couleurs que nous admirions…)

Nous ré-échangeons de chauffeur pour les derniers kilomètres lors des quels les garçons ont décidé de se montrer qui était le plus fort en faisant la courses jusqu’à l’arrivée. Quelques nuages de poussière plus tard, nous apprécions grandement le tuyau d’arrosage qui nous permet de nous rincer avant de monter dans la voiture (notre bronzage marron a disparu d’un coup dis donc !!)

Il est midi, c’est l’heure d’aller manger. A ce qu’il parait, la plage de l’hôtel Tipanier n’est pas mal du tout. Allons y, on les suit, de toute façon on ne connait pas ! Heureusement que Camille est la, nous nous serrons les coudes dans notre « repas calorique » : bière et cheeseburger. Peut être que finalement je ne rentrerais pas avec 6kg en moins ahahah.

L’après midi se déroule tranquillement : bronzage, sieste, baignades ou kite surf en fonction des préférences.. Quand soudain, Rémi nous annonce que finalement il ne rentre pas et qu’il passe finalement la fin du weekend avec nous. Après quelques négociations, nous réussissons à convaincre Camille qui réussit à convaincre Elie. Au lieu de trois, nous passerons la soirée à 6. Seul problème ? Le logement ! Camille et Clémence appellent donc tous les numéros des guides touristiques pour finir par trouver un fare pour 4 dans lequel elle ajoutera deux lits d’appoints. C’est nickel, on peut commencer l’apéro au coucher du soleil sur la plage ! A la tombée de la nuit nous nous mettons en route à la recherche de quelque chose à manger (nous opterons pour deux ENOOOOORMES poulets rotis) puis de notre pension. Et ca, c’est une autre affaire ! De nuit et sans localisation exacte, nous tournons en rond pendant une bonne demi heure avant de la trouver (enfin !).

Nous découvrons un fare parfait pour la nuit, avec deux lits doubles et deux matelats simples entassés à l’intérieur. Ayant prévu de dormir en dortoir 20 personnes au départ, Clémence Fabien et moi étions ravis de notre logement ! Direction la douche chacun notre tour pendant que les autres commencent tranquillement l’apéro (Elie nous a acheté une bouteille de « rum » tahitien). Discussions et rigolades, la soirée tous les six est un succès. Mais à 22h, direction dodo, nous sommes tous crevés par la journée.

Après une nuit plus ou moins paisible (j’ai eu l’impression de dormir à même le sol…) nous nous réveillons et découvrons la vue du fare. Magnifique, face à la mer. Elie propose de rester petit déjeuner ici, mais Rémi nous a tellement bien vendu le brunch du Sofitel que nous partons quand même nous remplir l’estomac de bonne choses ! Omelettes, bacon, pancakes, poisson cru, gâteaux en tous genre, multiples fruits… Nous sortons tous le ventre plein, direction la plage du Sofitel 

Clémence et moi avions pour projet d’aller voir les dauphins à l’Intercontinental, mais la plage du Sofitel étant magnifique, la demi heure de route qui nous déparaient d’eux nous a vite découragée ! Nous sommes donc restés tout l’après midi à profiter du soleil, des dégradés de bleu du lagon, et de l’eau transparente.

 

Camille et moi avons loué deux paddle pour se bouger un peu. Elie nous a suivi pendant un temps, allongé sur le paddle de Camille, mais le snorkelling l’a vite rappelé. Au détour d’une patate de corail, j’ai vu ma première TORTUE !!! Ainsi que trois grosses raies noires à pois blanc. La classe ! Mais le temps de dégainer l’appareil photo, la tortue était partie… Les photos avec les raies quand à elles ne rendent pas grand-chose… Pas grave, j’en ai pris plein les yeux !

 

Nous retrouvons Fabien (qui dort) et Elie et Clémence (qui bronzent) sur la plage. Elie nous propose une glace qui vaut le détour. Il est 15h, allons y ! Nous partons donc en maillot de bain au bar de l’hôtel ou l’on nous demande de mettre un tee shirt. Ah, mince… Heureusement, fabien en a deux dans son sac. Je me retrouve donc avec un tee-shirt-tunique-robe un peu trop grand pour moi, mais ca fera l’affaire !

 

Elie et Camille prenant le bateau de 16h15, ils partent à pied au port pendant que nous retournons profiter des derniers rayons du soleil à la plage. Le vent se lève, le soleil se cache, nous regrettons presque d’avoir réservé le bateau de 18h45. Mais nous occupons le temps avec de nombreuses discussions et rigolades ainsi qu’un petit tour à la boutique de souvenirs de l’hôtel (horriblement cher évidemment). C’est lors de l’attente du bateau que je réussis à motiver Fabien à m’accompagner le weekend prochain : nous retournerons donc tous les deux à Moorea pour notre dernier dimanche, sans passer la voiture, et nous passerons la journée au Sofitel.

Le trajet de retour fut un peu agité, mais sur le pont avec le vent dans la figure aucun de nous trois n’a été malade.

Nous sommes rentrés crevés mais heureux de notre weekend

Au jour d’aujourd’hui, aucune de nous deux n’a envie de rentrer… Ce pays est vraiment magnifique et riche de tellement de choses… Je ne trouve la motivation que dans la hate de revoir mes proches (je leur ai proposés de venir me rejoindre mais ils n’ont pas l’air motivés… Dommage !)

Nana tout le monde,
et plus que jamais, a bientôt !

30 mars 2014

Tetiaroa et l'ile aux oiseaux

Ia Orana tout le monde !

Après cette fin de semaine de travail acharné dans un pays si froid et si hostile... Oui, bon, d'accord, je recommence...

La fin de semaine s'est très bien passée avec reprise du stage pour moi (sans MSP qui sera finalement pour la semaine prochaine) et un petit tour à la gendarmerie pour finaliser la plainte de Clémence contre le Requin X (si vous le croisez allez vite le dénoncer : récompense à la clef !)

Ce matin, réveil à 5h (et croyez nous, un jour de weekend c'est duuuuuuuur !!). Mais le programme de la journée qui nous attend motive la dernière part de nous même qui hurle pour rester au chaud sous les draps : aujourd'hui, direction Tetiaroa, l'atol avec la célèbre ile aux oiseaux !

Rendez vous 5h45 sur le ponton ou Alexandre et Romuald nous attendent avec un petit déjeuner avant le départ. Les retardataires nous font partir à 6h25 au lieu de 6h. Romuald n'est pas ravi, mais nous, on s'en fou ! Nous partons pour 3h30 de catamaran (avec quand même un petit anti-vomitif au cas ou : ils prévoient deux metres de houle !). Notre occupation ? Bronzage à l'avant du cata, non sans "moult" arrosage par les vagues qui nous empechent de dormir !!! Ne vous inquietez pas, on n'a pas oublié la crème solaire (on a même vidé un tiers de flacon en une journée !!)

Après 2h de navigation (au pilote automatique, même pas drole !) nous appercevons au loin notre destination. Tetiaroa étant une ile beaucoup plus vieille que Tahiti, il n'y a pas de montagne. Uniquement les motu, le sable blanc et les cocotiers. 

A l'arrivée nous ne sommes pas déçues, nous avons pu observer toutes les nuances possibles de bleu comme à Bora Bora (souvenirs souvenirs). Encore une fois un paysage de carte postale qui s'offre à nous pour une journée !! 

Nous débarquons sur l'un des motus (non sans les recomandations de sécurité qui s'imposent : n'allez pas vous baigner sans chaussures, les poissons pierre ca pique et c'est rapatriement en hélico ! Clémence à bien écouté !) et après un petit en-cas et un bon coup de crème solaire, nous partons a pied pour l'ile aux oiseaux qui est juste derrière. Et oui ! Nous partons A PIED sur une AUTRE ile ! Il faut dire que toutes les iles sont reliées par des bancs de sable ou l'eau nous arrive au milieu du mollet. Plus nous nous approchons plus nous voyons de petits points noir et blanc dans le ciel (bleu lui aussi, pas de grain (= averse dans l'océan) à l'horizon !). En effet, l'ile aux oiseaux porte (très) bien son nom !! Nous avons pu observer des milliers d'oiseaux sur le sable ou dans les airs. Alexandre ayant bien compris que nous n'étions pas la pour un cours sur la reproduction des oiseaux (google est votre ami si vous vouliez en savoir plus...), il a juste répondu à nos quelques questions sans pour autant rentrer dans tous les détails de leur vie. 

Nous observons de loin une looooongue rangée d'oiseaux au bord de l'eau quand un petit garçon qui nous accompagne court vers eux et les fait s'envoler ! Tiens, du haut de nos 21 et 23 ans nous allons faire pareil ! (Il avait 3 ans, et alors ???) Appareil photo en mode rafale et c'est parti ! Après plusieurs tests, nous arrivons à obtenir les photos que nous voulions !!

Mais mine de rien, sur le sable blanc en plein soleil, ca chauffe ! Ca tombe bien, le lagon est la pour nous rafraichir ! (Et accessoirement entretenir nos abdos grace aux vagues pour éviter de boire la tasse !

Sable blanc, eau bleue turquoise, cocotiers partout... Notre vie de carte postale nous convient plutôt bien ! 

Alex devant rentrer au bateau, nous le suivons sur le premier motu en s'arrêtant tous les 3 mètres pour prendre une photo de star chacune notre tous ("Tiens regarde un palmier tombé dans l'eau, si on s'allonge dessus ca fait classe !"). Romuald vient le chercher, et pour nous c'est quartier libre ! A savoir : crème (oui, encore...) puis snorkeling au milieu du lagon. Enfin... Au milieu... Christophe (touriste à Tahiti pour quelques jours avec sa femme et sa fille) revient vers nous en disant qu'il a croisé... un REQUIN ! Ah... Ben finalement on va rester près du bord hein ? Mais même près du bord on en prend pleins les yeux : Poissons noirs, blancs, rayés noir et blanc, bleus, jaunes, bleus et jaunes, poisson perroquets... J'en ai même croisé un qui avait l'air de s'être maquillé pour le carnaval ! Le lagon en lui même vu du dessous n'est pas magnifique. Les coraux sont tous de la même couleur. Mouais. Et puis mine de rien, il fait faim !

Retour sur le bateau ou le repas nous attend : salade de poisson cru, riz, thon "à la romuald" ("y'a quoi dedans ? - Ben, un peu de ca, et puis un peu de ci" Merci à Romuald pour cette réponse exhaustive...) et ananas. Et mine de rien, il est déjà trois heures ! Si nous voulons renter à la tombée de la nuit, il va falloir partir. 

Le vent qui nous poussait à l'aller est face à nous au retour. Les vagues qui nous arrivaient de coté se retrouvent en face. Alors forcément, ca bouge beaucoup plus ! Mais un antivomitif dans le ventre, ca passe mieux. Enfin, Clémence a eu quelques passages de décoloration du visage assez suspects...

Nous passons tout le début du trajet à l'avant du bateau. Mais une ENOOOOOOOORME vague nous éclabousse de la tête aux pieds. Fou rire de tous les spectateurs, un tour à l'arrière pour nous essuyer rapidement et retour à l'avant ou nous n'en finissons pas de rigoler (et Romuald, caché derrière sa barre qui nous affirme en rigolant qu'il n'a pas fait exprès ! On doit le croire vous croyez ???). La fin du trajet se passe dans la bonne humeur, les blagues, et le sommeil pour 90% du bateau. Même si nous finissons à l'arrière avec un petit tee shirt : Le soleil se couche et joue à cache cache derrière les nuages qui entourent Tahiti, du coup il fait un peu plus frais !

Nous rentrons au port quelques minutes après le coucher du soleil. Tereva nous y attend et après un petit tour à Carrefour pour acheter de quoi préparer le repas de demain (ben oui, on fête mon anniversaire !!), nous rentrons à la pension pour... Prendre une douche !!! Nous avons eu le malheur de détacher nos cheveux sur la fin du voyage et nous avons des dreadlocks sur toute la tête !! (La caissière a du se demander qui nous étions ! Clémence en lycra, toutes les deux les cheveux en pagaille... Heureusement qu'ici personne ne fait attention à l'allure des gens !)

Les photos ne le montrent pas forcément, mais nous avons pris de belles couleurs ! Nous avons toutes les deux évité les coups de soleil et gagné beaucoup de bronzage ! Mais à ce qu'il parait, ici il ne tient pas comme en France. Ah... On doit donc retourner à Tetiaroa avant notre retour alors ??? :)

Encore une journée de rêve au bout du monde, mais malgré notre vie magique nous pensons très fort à vous ! 

Nana tout le monde, ici il est l'heure d'aller se coucher !

PS : comme vous le savez (et si vous ne le savez pas il va être temps de s'en rendre compte !) vous avez changé d'heure. Je dis bien VOUS car ici, on ne se complique pas la vie avec ce genre d'idées... Nous avons donc à partir d'aujourd'hui 12 heures de décalage horaire et non plus 11h comme depuis notre départ.

27 mars 2014

Une semaine de Dengue !

Ia Orana tout le monde !

Un petit message pour vous signaler que non, nous ne sommes pas mortes ! La semaine et demi écoulée depuis le dernier article a été plutot relax. Enfin... Surtout pour moi qui suis en arret depuis une semaine maintenant. Dengue ? Zika ? Apres prise de sang et echographie personne n'a donné de diagnostic, j'abandonne les recherches... Ca commence à aller mieux, je ne passe plus mes journées à dormir et j'ai recommencé à manger. Retour en stage dès demain en attaquant gentiment par une MSP ! 

Jeudi dernier, Clémence a testé les soirées tahitiennes avec certains Popa (blancs de métropole venus vivre en polynésie) rencontrés le weekend précédent. A priori, plutôt pas mal ! Mais n'y étant pas allée je ne peux pas vous la raconter ! 

Vendredi je suis sortie "manger" aux roulottes à Papeete avec Tereva, Teura, Emily, Josette, Roger et les enfants. Nous n'y sommes restés une bonne heure et c'était déjà trop pour moi : dodo dès le retour ! Clémence, qui devait sortir, est finalement restée à la pension.

Samedi, journée de repos pour toutes les deux. Le soir, direction les roulottes de Punaauia (beaucoup moins nombreuses et diversifiées que celles de Papeete) avec Tereva. Les assiettes de Clémence et de Tereva sont tellement remplies qu'aucun des deux ne réussit à la terminer. Quant à moi, je suis contente de n'avoir pris qu'un petit bol de riz (que j'ai - aussi - eu du mal à finir...). Depuis le temps que tout le monde nous en parle, nous allons enfin boire un verre au Pink Coconut, le bar de la Marina de Punaauia face aux superbes yacht devant lesquels nous avons posées comme des touristes avant de nous faire gentiment rembarrer ("les visites ne sont autorisées que jusqu'à 18H !" Ah, ben fallait mettre un panneau on ne peut pas le deviner). En arrivant au bar, un concert était en cours. Apres une ou deux chansons (pendant lesquelles je me suis fait la reflexion que le chanteur n'était pas mauvais), en voila une que nous connaissons... Edith Piaf, l'hymne à l'amour, remixé en Tahitien ! Et oui ! Nous avons eu le droit à THE VOICE en direct de Tahiti ! Et y'a pas à dire, il chante vraiment pas mal du tout ! (Il nous est impossible de vous mettre des vidéos sur le blog, mais pour ceux qui ont Facebook on ne devrait pas tarder à la télécharger).

Dimanche matin, plage pour Clémence, Dodo et Skype pour moi. Aujourd'hui c'est le jour des élections, et croyez moi ce n'est pas la même ambiance qu'en France ! Le taux d'abstention a beau être quasi identique ("C'est bon je voterai au deuxieme tour, y'en a aucun qui me tente de toute facon" a-t-on entendu toute la journée), on ne parle QUE de ca depuis deux semaines ! Nous avons vu tous les jours des groupes de personnes aux couleurs de chaque parti sur le bord de la route en allant en stage avec des drapeaux et des flyers. Enfin, pour nous qui ne votons pas, qui dit Dimanche dit Ma'a Tahiti ! Avec un nouveau plat inconnu au bataillon : l'espadon à la vanille ! Miam ! C'est le seul plat que j'ai réussi à avaler à midi avec une part de tarte à la goyave à 16h : y'a du progres ! 

Nous devions aller assister au dépouillement, mais suite à une décision du maire actuel, les buvettes habituelles de chaque parti n'étaient pas installées à la Mairie cette année. L'ambiance y était beaucoup moins sympa, nous avons donc préféré rentrer à la pension accompagnées de Tereva pour manger les restes du Ma'a Tahiti et nous reposer. En effet, demain, il y a stage !

Enfin ça, pour moi, c'est la théorie ! Je me suis en effet présentée au stage à 7h30... Pour en repartir à 9h30... Ca ne va pas mieux. J'ai donc passé la journée à l'atelier de la boutique de Tereva (dans lequel j'ai réussi à m'endormir sur un tabouret la tête contre un mur malgré la radio, les discussions des clients et le bruit des outils de Tereva...), à la clinique pour une echographie et chez le medecin pour un arret de travail... Et c'est reparti pour 3 jours toute seule à la pension sans rien faire de la journée... Youpi ! Enfin courage, je reprend jeudi !

Aujourd'hui (mercredi) je vais un peu mieux. Mon alimentation n'est pas tout à fait revenu à la normale (pour une fois Tom ne pourra pas dire qu'il vaut mieux m'avoir en photo qu'à table ^^) mais je n'ai presque pas fait de siestes ! Clémence me propose une petite balade en kayak jusqu'à la barrière de corail. Pourquoi pas ? Ca me fera bouger un peu ! Nous partons donc toutes les deux, pagaies et appareil photo en main, sans savoir ce que nous allons trouver 500m plus loin. L'eau est transparente, nous survolons les montagnes de corail qui affleurent presque à la surface puis nous arrivons face aux vagues... qui remplissent le kayak d'eau ! En France nous aurions hurlé de froid, mais ici l'eau est tellement bonne que c'en est agréable... Nous continuons notre routes vers pk18, la plage de sable blanc dont tout le monde parle à 600m de la pension. Mouais. Comparé à la plage Matira de Bora elle est vraiment quelconque... De retour proche de la pension, clémence saute à l'eau et tente de pousser le kayak (je ne peux alors plus pagayer, sauf si je décide de lui mettre un coup sur les fesses). Echec... Nous dérivons doucement en rigolant. Je la rejoins à l'eau et finissons la route à pied en nous demandant comment nous allons remonter le kayak jusque dans le jardin ! Mais MIRACLE ! Deux garçons nous accostent en nous demandant si nous avons terminé avec le kayak afin que l'on échange pagaies et bateau car les leurs sont pourris : aucun de soucis pour nous à une seule condition, qu'ils remontent le kayak (ce qu'ils ont fait !) Etant donné que ce n'est pas la premiere fois que nous les croisons à cette heure ci, nous avons décidé d'y aller toujours un peu avant eux afin de profiter de leurs bras qui rangent le kayak à notre place (ahahahahah). 

Ce soir, coucher de soleil sous un début d'averse puis repas avant d'aller dormir. C'est que demain on bosse !! 

Nana tout le monde, à ce weekend ! 

18 mars 2014

Nana Moorea, Ia Orana la tempête !

La semaine de stage s'est passée sans encombre (si ce n'est que le pouce de clémence a du mal à cicatriser et que le responsable du tour operator avec lequel nous sommes parti n'a pas l'air si serieux : Clémence va donc visiter la gendarmerie de Punaauia !).

Mardi soir, Tereva et moi sommes allés boire un verre à Papeete, puis direction... le cours de salsa ou nous rejoignons deux kinés, Delphine et Hortense, qui m'ont donnée le bon plan. Lui s'en est sorti comme un chef (il en avait déjà beaucoup fait, il a été au même cours que moi pour "se remémorer les pas" - et me montrer à quel point j'étais nulle par la même occasion ahahah - ) mais moi, ce fut une autre affaire. Au début ? Pas de soucis ! (Un pas en avant, un en arrière, quelques uns sur le côté de temps en temps, je maitrise). Et ensuite on m'annonce qu'on va commencer à danser. (Ah, parce qu'avant non ?) Ok, donc ajoutons à cela quelques figures et de la musique. Bon, bizarrement c'était beaucoup plus facile quand on allait lentement ! (Ah merde, la c'était le pied gauche. Pfff j'ai encore un temps d'avance. Et meeeeeerde je suis perdue ! Et dire que c'est encore plus dur pour les mecs...). Ce fut un bon moment de rigolade, nous avons donc décidé d'instaurer le cours de salsa du mardi soir jusqu'à notre départ. Et mardi prochain, clémence nous suit !! 

Mercredi soir, nous partons au spot devant chez Tereva. Nous sortons le kayak et la planche de paddle. Direction le lagoonarium, reserve "pas naturelle du tout" (comprendre "dans des grandes cages")de raies, requins et poissons en tout genre. A l'aller nous avons le vent de face. J'avance donc à la vitesse d'un escargot comparé à Tereva et Clémence sur leur kayak. En évitant le corail (qui risque de casser la planche de Torea et par la même occasion de m'attirer ses foudres) j'avance petit à petit en en profitant pour regarder le fond de l'eau et la multitude de poissons multicolores qui se baladent. Mon équilibre était parfait (oui oui, mes chevilles vont bien, c'est promis ^^) je ne suis même pas tombée. Meme si j'ai failli faire un tour dans la cage aux raies en voulant éviter le kayak à l'arrivée au lagoonarium. Mais pas de chance, pas de requins... Nous faisons demi tour au coucher du soleil (qui n'était malheureusement pas magnifique ce soir la) et rentrons chez Tereva. 

Jeudi, nous regardons la météo : pluie tout le weekend à Moorea. Nos plans tombent à l'eau, on annule la réservation de la pension et on reporte notre weekend visite-plage-tour de l'ile en jet ski-dauphins à plus tard. En passant au magasin pour annoncer la nouvelle a Tereva, celui ci nous propose une soirée "Dégustation de Langouste" chez Torea. En effet, il en a trouvé à moitié prix et il en a 5 de la taille de gros homards ! Clémence n'aime pas trop, je suis allergique, mais allons y ! Nous avons passé une excellente soirée à rire de tout et de rien ! 

Vendredi soir, c'était l'anniversaire surprise de Christelle (une de mes tutrices de stage) qui a fêté ses 30 ans la semaine dernière. Enfin, anniversaire surprise c'est beaucoup dire. Quelqu'un a fait la gaffe de lui en parler le matin même alors qu'on avait réussi à garder le secret ! ("Ah mince t'étais pas au courant ! mais tu dis pas aux kinés que je t'en ai parlé sinon je vais me faire eng****ler !"). Thème de la soirée ? Retour en enfance. Nous arrivons donc avec un bavoir et un biberon au milieu des kinés, des ballons, des serpentins et des sarbacanes. Plutôt drôle de voir nos tuteurs, hors contexte, boire de la vodka et du rhum dans des biberons.. Au menu ce soir ? Chamallows, M&M's, carambars (et leurs blagues toujours aussi drôles...), schtroumpfs et... un délicieux saucisson au chocolat préparé par clémence (Je lui ai d'ailleurs fait la commande du même gateau pour mon anniversaire ! et les kinés (qui vont évidemment en profiter) en sont ravis !). 

Pour la petite histoire du saucisson au chocolat, clémence avait décidé de remplacer le sucre glace (qui fait la "peau" du saucisson) par du coco rapé (ça fait plus local !). Bonne idée me direz vous. Mais allez raper un coco sans rape artisanale ! Après 20 minutes de galère, je laisse tout en plan pour aller me maquiller et dit à clémence "vas y essaye, moi ca m'énerve j'abandonne". Quelques minutes plus tard, je reviens dans la cuisine et... surprise ! le gateau est emballé dans du papier alu et clémence est prête. "Tu as tout fini ? - Ben non, j'ai juste mis ce que toi tu avais rapé au dessus et ca suffira". Bon, la prochaine fois, ca sera sucre glace !

Samedi nous étions invités chez Delphine pour un barbecue spécial hamburger. Bon, vu le temps cyclonique de l'exterieur (certains ont croisé des petites tornades de pluie sur le trajet !) on va faire les hamburgers au four. Nous avons passé l'après midi entourées d'une trentaines de Popa ("immigrés de métropole" en gros) d'environ notre âge, venus ici pour quelques mois ou quelques années. Deux d'entre eux nous proposent de sortir avec eux le soir même pour fêter un anniversaire et une pendaison de crémaillère. Je décline l'invitation, mais Clémence dit oui. Tereva vient donc me chercher en fin d'après midi pour une soirée Hamburgers avec un ami (et oui, quand il pleut on se console comme on peut, j'irai faire un peu de paddle pour éliminer tout ca quand il fera beau) suivi d'une rediffusion de The Voice (et oui, ca passe aussi ici !!). André habitant dans la montagne, il nous a fallu monter sous des trombes d'eau ! Heureusement que Tereva connaissait la route, on ne voyait pas à 3 mètres ! J'ai presque cru qu'on allait devoir s'arrêter et manger les burgers crus dans la voiture...

Dimanche, le réveil fut plutôt matinal pour moi, mais à la vue du temps qu'il faisait dehors, je n'ai pas quitté mon lit avant 10h30. Au programme ? Rien. Internet nous avait laché la veille au soir, Clémence avait ramené la voiture à Tereva en allant porter plainte au commissariat et la télé ne fonctionnait pas. J'ai donc commencé un bon bouquin preté par Tereva, mais au bout de 2h de lecture, on a quand même envie de faire autre chose... Simone, retraitée française en polynésie pour un mois, nous a tenu compagnie (ou nous lui avons tenue compagnie, je ne sais pas) pendant quelques temps. Vers 17h, nous avons vu la tête de Tereva apparaitre dans l'angle de la terrasse "Je m'ennuyait, je suis venu voir ce que ça faisait de s'ennuyer à trois". 

Après quelques minutes de discussion sur ce que nous pourrions bien faire, Tereva propose une soirée salsa au Beach Comber. Ok, c'est parti. Une belle robe, une fleur dans les cheveux, un peu de maquillage et nous y voila. A l'arrivée à l'hotel, nous commençons par admirer la structure. Une piscine immense et un "coin de lagon" privatisé. Superbe ! Je n'ose pas imaginer le prix de la chambre pour une nuit dans ce 4 étoiles. 

Au Tiki bar, ambiance latino avec une suite de musique de salsa, bachata et zouk. Nous observons les couples plus ou moins expérimentés en sirotant nos cocktails. Un couple de chinois faisait tellement la tête en dansant qu'on avait l'impression qu'ils s'emmerdaient (désolée pour l'expression, mais il n'y en a pas d'autre) monumentalement tous les deux et qu'ils n'avaient qu'une envie c'était de partir... C'était plutot drôle. Tereva nous a fait danser à tour de rôle, et cette ambiance ensoleillée nous a redonnée le sourire malgré le temps pluvieux. 

Au retour à la pension, repas rapide et dodo, c'est que demain on reprend ! Et pas question d'etre en retard, cette semaine on a notre première MSP, on ne va quand meme pas perdre des points dès maintenant.

Nana tout le monde, a la semaine prochaine ! 

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10 mars 2014

Retour du soleil à Tahiti !

Après deux jours de grosse pluie en fin de semaine, nous nous réveillons samedi avec un ciel beaucoup plus blanc que les jours précédents. Le bleu est encore caché, mais au moins on peut faire 3 metres dehors sans finir trempées ! 

Ce matin, nous décidons d'aller au marché artisanal de Papeete qui a lieu le samedi. Nous y trouvons huile de monoi, colliers de coquillages, sculptures en bois ou en corail, bijoux de nacre et (fausses...) perles. Nous nous baladons dans les allées à la recherche du souvenir idéal. Quelques carte postales et un café plus tard, nous allons faire des folies en monoi artisanal. Promis, on les teste tous et on vous ramène les mieux en rentrant (j'en ai déjà sur mes cheveux ce soir, avant de prendre ma douche il parait que c'est bon !).

Tereva finissant à midi, nous nous dirigeons vers la boutique afin de passer nos commandes de bijoux en tous genre : bagues, boucles d'oreille, collier... de perle évidemment ! Les devis sont parties, on va revenir avec de magnifiques perles de culture de tahiti (et celles ci sont des vraies !!)

L'après midi a été plutôt calme avec écriture de nos cartes postales et bronzette sur la plage entre deux nuages. Tereva passe nous chercher vers 18h et direction les roulottes pour manger... des crepes et des galettes ! Et bien figurez vous que même si j'étais plutot réticente au départ, elles étaient très bonnes !!

Tereva nous parle d'un nouveau bar, le Bora Bora Lounge, auquel il n'a jamais été. Vu le nom, ca doit etre cool ! Bon, en fait, pas tant que ca... Pas de cocktail ce soir (trop cher) et ambiance pas très "lounge". Nous écourtons notre arret et rentrons à la pension. En effet, demain matin, c'est marché !

Pour avoir du choix au marché, il faut y aller tot... Réveil à 5h15. Ca piiiiiiiiiiique ! Je profite de la petite demi heure de route pour terminer ma nuit... Nous sommes maintenant blasées de ce marché. Quelques concombres et carottes plus tard, nous rentrons prendre notre petit déjeuner. Comme mercredi, il était bien garni ! Nos ventres étaient prets à exploser après toutes ces bonnes choses.

En plus, ce midi, c'est Maa tahiti chez Teura. Celui ci a été préparé par Vaimiti, la soeur de Tereva et de Torea. Il était aussi bon que celui de Teura avec un petit dessert en plus : le Poe. C'est un mélange de fruits et de farine de je ne sais plus quoi qui donne une sorte de pate de fruit mélangée à du lait de coco. MIAM !!!

Histoire d'éliminer tout ca, nous testons le Paddle... sur une planche de surf ! D'abord moi, puis clémence. On s'en sort comme des chef ! Mais quand il faut monter toutes les deux sur la planche en même temps, c'est une autre affaire !!! Quelques chutes et de bonnes rigolades plus tard, clémence monte sur le kayak accompagnée de Tereva. Je les suis sur le paddle direction la passe. A cet endroit, pas de barrière de corail donc pas de "mur" pour les vagues donc... ca tangue ! Je termine assise sur la planche de peur de tomber à l'eau (on ne sait jamais qu'un requin traine par la... apparemment ils aiment les francaises !). Petit moment magique à se laisser dériver par le courant, à observer les vagues sur la barrière à quelques dizaines de metres de nous et à regarder les poissons qui se baladent sous la planche/le kayak. Le retour pour Tereva a été un peu compliqué, le courant les entrainaient dans l'autre sens et à deux sur un kayak avec une seule pagaie ce n'est pas une mince affaire !!

Nous terminons l'après midi tranquillement : snorkelling, bronzette, baignades et longues discussions avec les différents membres de la famille. 

Nous rentrons tôt à la pension. Au programme ? Dodo. On n'en peut plus ! Et demain il faut assurer ! 

Nana tout le monde, on vous embrasse du bout du monde. 

6 mars 2014

"Au bout du bout du monde"

Aujourd'hui, c'est Mercredi ! Et aujourd'hui, en Polynésie, c'est ferié ! Et quand c'est ferié, ben on en profite !

Reveil à 8h pour passer qques coups de fil à la fêti'i (famille) et au tane (copain/mari) pour l'une, et aux hoa (amis) pour l'autre. Tereva nous rejoins à 9h30 pour un super petit dej avec du pain coco (qui ressemble a une brioche, fait avec du lait de coco !), de la confiture à la goyave faite par Teura, du café de Rurutu (archipel des Australes), des firi firi (sortes de beignets fait avec du lait de coco), un peu de viande et, bien sur, du beurre salé et des croissants ! 

Il fait encore un temps magnifique, et tant mieux car nous partons faire le tour de l'ile et de toutes ses richesses ! Départ vers 11h en direction du sud. 

Premier arret ? Les Marae. Ce sont les anciens lieux de culte des villages. Ils représentaient par leur taille le prestige du propriétaire. On y trouve des ti'i, qui sont des sculptures qui représentent les dieux. Les polynésiens croyaient, comme les romains, en plusieurs dieux. Ces Marae sont datés du 10e siecle pour les plus anciens, ou du 15e siecle. 

Nous continuons ensuite notre route jusqu'aux trois grottes de Maraa aux noms imprononçables. La plus grosse permet de se baigner dans l'eau qui est à l'interieur et SURPRISE ! Il pleut dedans ! En effet, l'eau coule de la roche et se retrouve... sur nos têtes ! Il faut reconnaitre que c'est assez particulier comme sensation d'avoir de la pluie par ce grand soleil ! L'eau est fraiche, mais elle fait du bien à nos multiples boutons de moustiques sur les mollets !! Les grottes sont entourées d'un jardin de fleurs exotiques, c'est plutot pas mal à regarder. 

Sur la route, Tereva s'arrete pour nous acheter des Mape chauds, l'équivalent tahitien en gouts et en texture de nos chataignes à nous. Pas mauvais du tout ! Et clémence a eu l'air d'accord avec moi, elle en a repris ! 

L'arrêt suivant est un plan d'eau "sacrée". Elle aurait pour vertue de guérir les maladies (je vous en donnes des nouvelles, si mes boutons de moustiques disparaissent et que je ne tousse plus d'ici peu, j'en ramène et je la vend 1000 euros de mililitre ahahah !). Clémence n'a pas voulu s'y baigner, en effet, nous avons vu une ravissante (ou pas) petite anguille se balader dedans. Elle est donc restée sur le bord pendant que Tereva et moi profitions de l'eau parfaitement limpide qui sortait du sol.

Nous avons ensuite quitté Tahiti Nui (= la grande tahiti, plus grosse partie de l'ile) pour rejoindre Tahiti iti, la presque ile, où se trouve le plus gros spot de surf de l'ile : Teahupoo. Bon, apparement ce n'est le plus gros spot de l'ile qu'en juillet et à en juger par la taille des vagues (en gros, minuscules...) nous avons compris pourquoi ! Nous sommes alors au sud de l'ile, et aucune route ne va plus loin. Comme dit Tereva, par rapport à la France nous sommes "au bout du bout du monde". A cet endroit, il n'y a pas de corail dans le lagon, les passes étant trop larges pour que celui-ci se forme. Le sable est donc tout noir ! Ca nous change de la plage de la pension et de celle de Bora Bora ! Mais qui dit sable noir dit sable tout chaud ! Il est 15h, nous commençons à avoir faim. Nous partons donc à la recherche d'un endroit sur la route ou s'arreter pique-niquer. 

Nous sommes maintenant sur la côte Est de tahiti. Et aujourd'hui, sur la côte Est, ben il fait pas beau ! Les premières gouttes commencent à tomber quand nous remontons dans la voiture après manger. Et ce ne sont pas les dernières !! Nous roulons depuis un petit moment quand la pluie s'arrête. Ca tombe bien, nous sommes arrivées aux trois cascades.

Selon la légende, un roi des environs avait une fille, Fauai, qui était réputée comme la plus belle des environs. Il était tellement protecteur qu'il tuait tous les hommes qui essayaient de l'approcher. Un jour, accompagnée de deux gardes du corps, elle rencontre Ivi, un jeune homme de son age qui cherche des plantes pour le soigner. Fauai lui propose alors de trouver les plantes et de devenir sa femme si Ivi l'aide à se séparer de ses gardes du corps. Ivi lui revela alors qu'il était le génie de la vallée. Alors qu'ils fuyaient les gardes, Ivi dit a Fenuai de se plaquer contre la falaise. C'est alors que deux immenses cascades les ont recouverts. On dit qu'ils vivent aujourd'hui heureux, cachés derrière les cascades. Les gardes quant à eux, ne trouvant pas Fenuai, ont fait demi tour. C'est alors qu'une troisième cascade les as ensevelis tous les deux. 

La première est située à 5 min de la route. Quelques touristes se prennent en photo, nous faisons EXACTEMENT la meme chose ! Puis demi tour (au bon moment ! un groupe d'américains arrivait pile à ce moment la !) pour nous mettre en marche en direction des deux autres cascades, situées à 20 minutes de la route. La, plus personne autour de nous. L'accès n'est pas difficile, mais pas donné à tout le monde non plus. N'ayant pas prévu cette petite balade, c'est en tongs que nous attaquons l'ascension. A l'arrivée aux deux cascades, il se met à pleuvoir ! Mouillés pour mouillés, nous allons nous baigner avec Tereva. L'eau est encore plus fraiche qu'à la source sacrée, mais qu'est ce qu'on est bien, tous les trois au pied de cette cascade !! Quelques photos plus tard, nous sortons et rejoignons clémence, qui est aussi trempée que nous à cause de la pluie ! Le retour se passe sans chute, même si nos tongs sont trempées et même si le chemin est boueux.. ouf !

Il commence à se faire tard, et je voudrais revoir le coucher de soleil chez Teura, nous décidons donc de reporter l'arret à la pointe Vénus (tout au nord de l'ile) à un autre jour.

Une traversée de Papeete plus tard, nous voila de retour à notre point de départ : Punaauia. En revanche, le soleil, lui, se cache derrière les nuages ! Dommage pour moi, pas de coucher de soleil ce soir. Il y en aura d'autres !

C'est donc crevées mais contentes de notre journée que nous rentrons à la pension. Je découvre quand même que j'ai pris pleins de coups de soleil. Dans la voiture, fenetre ouverte, on ne se rend pas compte que le soleil tape ! Et du coup, on zappe l'étape crème... Ca m'apprendra !

Sur ce, je vais me coucher, mine de rien demain ce n'est pas ferié ! 

Nana tout le monde ! A bientôt pour de nouvelles aventures ! 

4 mars 2014

Premier jour de stage

Ia Orana !

Reveil à 5h50, ca piiiiiiique ! Même pour nos petits corps encore un peu jet-lagués, c'est tôt... Départ pour le stage à 6h45. Nous commençons à 7h30 mais les dix minutes habituelles pour aller jusqu'à Te Tiare sont un peu rallongées le matin, en raison d'embouteillages presque pires qu'à Paris. Tereva nous a expliqué que c'est à cause de l'augmentation de la population sur Tahiti, sans augmentation du nombre de routes qui mènent à Papeete... 

Nous sommes très bien accueillies à l'arrivée (ce qui change par rapport à certains stages, croyez moi !). Même le personnel d'entretien est au courant de notre venue !

Changement de tenue (ils nous en prêtent, pas besoin d'apporter les notres ! Grrrr mais ca prend de la place dans la valise pour le retour ca !!!) et visite du centre. Les multiples explications nous font comprendre que contrairement à ce qui était prévu nous ne feront pas 8h/16h mais 7h30/15h30. Tant mieux, on pourra profiter encore plus du soleil et de la plage après le stage !

En effet, il nous faudra de la détente car celui-ci ne sera pas de tout repos...

- Observation la première semaine (ou, comment faire passer le temps inimaginablement lentement... surtout en deuxième année !!!). Heureusement, mercredi, c'est ferié !! Un jour de moins à ne rien faire...

- Pas de patients seules avant la 5e semaine de stage (et encore...) Nous aurons donc le plaisir (ou pas !) d'avoir un kiné derrière nous à chaque minute. Stress intense bonjouuuuuuur !

- Deux MSP (Mise en Situation Professionnelle) : une à mi-stage qui ressemble à celle demandée par l'école, et une en fin de stage qui ressemble plus à celle demandée en K3. Au moins, ca nous met en conditions...

- En plus du TECK 2 que l'école nous demande de rédiger pour la rentrée (30 pages quand même !) et d'un dossier à rendre un mois plus tard, nous devrons préparer un topo à présenter à l'oral devant tous les kinés ! Youpi ! 

- Enfin, nous avons une liste longue comme le bras (et la jambe avec...) d'objectifs à remplir chaque semaine...

 

Nous sommes donc parties pour 7 semaines de travail intensif. Enfin bon, n'allons pas nous pleindre, ce suivi sera très formateur (ce qui est, un peu, le but d'un stage) et puis... on profitera de nos weekends quand même !!!

Nana tout le monde !

3 mars 2014

Premier jour à Punaauia

Nos derniers jours à Bora Bora ont été presque uniquement dédiés à ne rien faire. Par ne rien faire j'entend : profiter de la plage élue la plus belle du monde en 2013. Nous n'avons pas eu de mauvaises surprises et avons savouré nos derniers moments sur le lagon.

Notre avion pour Papeete décollait samedi soir à 17h55. Nous sommes dont arrivées à Tahiti presque dans la nuit, qui tombe bien tôt en Polynésie. A l'arrivée, nous attendions Tereva à un bout de l'aéroport... qui nous attendait à un autre ! S'il n'avait pas eu la bonne idée d'aller se promener, nous aurions pu nous attendre longtemps !

 

Petit passage à la pension, bien mieux que celle de Bora Bora, et nous partons chercher Max (un ami de Tereva) qui nous accompagne ce soir pour manger aux roulottes, des petits "restaurants" dans des caravanes situés sur une place de Papeete. Hamburgers, Steack frites, Crepes, Galettes, Fondue, Raclette... Que des menus locaux !! Heureusement, Tereva connait LA roulotte qui fait de la nourriture polynésienne. Au menu ce soir ? Brochette de thon pour moi, poulet pour clémence. Les assiettes étant généreusement garnies, aucune de nous deux n'a pu terminer la sienne...

Nous rentrons ensuite, exténuées, à la pension, ou nous allons nous coucher vers minuit (le plus tard depuis notre arrivée en Polynésie !!!) 

 

Ce matin, réveil "automatique" (comprendre, encore une fois, avant notre réveil...) à 6h30. Départ pour le marché à 7h30. En effet, celui ci commence à 4h et se termine vers 8h30/9h. Tereva doit faire les courses pour sa maman qui nous prépare un Maa Tahiti (repas typique de Tahiti). Nous découvrons des fruits et des légumes plus ou moins inconnus au bataillon selon les voyages personnels de l'une et de l'autre : Ramboutan, Uru (ou Fruit à Pain, féculent local qui ressemble plus ou moins à la pomme de terre), Patate douce... Je suis aux anges : deux ananas pour moins de 2 euros, 5 mangues pour 2,5 euros, un sac plastique entier de ramboutans pour 2 euros... Je vais manger des fruits toute la journée pendant deux mois à ce prix la !!

Les poissons aussi sont différents. Le perroquet par exemple, est bleu et rose. Joli dans l'assiette non ? 

Tereva nous offre ensuite une noix de coco fraiche chacune. Clémence a eu du mal à finir son eau de coco (il y a en effet l'équivalent de plus d'une canette de soda dans une seule noix !)

Sur le trajet du retour, nous nous arretons au Carrefour pour les premières courses inévitables (lait, petit déjeuner, sopalin...) ainsi qu'une recharge pour téléphone portable, ce qui nous permettra de joindre Tereva en cas d'urgence ou tout simplement pour le retrouver. 

Arrivée chez Teura (la maman de Tereva), nous voila devant pleins de têtes inconnues :

Torea (le frere de Tereva) ainsi que sa femme Emily et leur deux enfants : Tamatea et Moeava

- Les parents d'Emily, en vacances pour deux mois (il repartent 4 jours avant nous)

Matthieu et Aurélie, des amis de la famille, ainsi que leur deux filles : Clara et Eline

Le Maa Tahiti préparé par Teura était gargantuesque ! Nous étions 14 à table (dont 4 enfants) et il en restait !!! Au menu, Uru cuit au feu ou au four, Mahi mahi (poisson) cuit dans les feuilles de palmier, poisson cru au citron et au lait de coco, bananes plantin (qui se mangent cuites), oeuf mimosa... Il y en avait pour presque tous les gouts ! Clémence à même gouté le poisson cru !!! "C'est pas si mauvais, j'en mangerai pas tous les jours, mais ca va !".

Après un tel repas (suivi évidemment de multiples ramboutan, ananas...) rien de tel qu'un petit saut à la plage, juste devant leur maison. Le soleil avait déjà commencé à baisser et le vent (beaucoup plus frais qu'à Bora Bora) nous a permis de passer un moment sans trop de chaleur...

Au fond de l'eau, j'apperçois devant moi un looooooong truc qui ne m'a pas l'air d'une corde : UN SERPEEEEEEEENT !!! J'en ai la phobie ! Je sors donc en courant, suivie de clémence pas très loin derrière... Tout le monde se moque de nous : ce n'est qu'un vers de mers. Une espèce d'animal gluant qui filtre le sable. En effet, après avoir pris mon courage à deux mains, j'ai même réussi à le toucher. Je confirme. Ce n'est pas un serpent. OUF ! 

Quelques oursins plus tard, nous rentrons dans le jardin pour profiter de la douce chaleur de cette fin de journée. Et évidemment, c'est l'heure du gouter ! C'est reparti pour une ribambelle de fruits : pomme cannelle, fruit de la passion, pamplemousse (local, il est vert plutôt que rose) et de la pastèque ! Clémence est ravie !

Torea et Matthieu vont cueillir des avocats dans l'arbre devant la maison de Torea et Emily (toute la famille vit dans la même "servitude" qui est en gros l'équivalent de notre "rue").

Après le départ de Matthieu, Amélie, Clara et Eline, nous admirons le coucher du soleil face à Moorea (l'ile soeur de Tahiti) en observant attentivement la surface de l'eau. En effet, la famille habitant à quelques metres d'une passe (endroit ou le lagon "disparait" et laisse place directement à l'océan), des requins à pointe noire viennent chasser devant chez eux le soir. Nous n'en verrons malheureusement que deux, mais la vue valait le détour : nous en avons pris plein les yeux !!!

Le soleil étant couché, il est temps pour nous de rentrer. Un petit détour pour voir exactement ou se trouve le Centre Te Tiare et nous voila fin pretes pour notre première journée de stage. Demain, départ à 6h45. Il est donc temps d'aller manger puis de faire un gros dodo ! Nous ne voulons pas être trop fatiguées pour notre première semaine ! Soit dit en passant, nous avons appris aujourd'hui que Tahiti bénéficie de deux jours feriés pendant notre séjour : mercredi prochain, qui célèbe la venue de l'évangile, et le 18 avril (ou "vendredi de paques") soit ce qui devait être le dernier jour de notre stage !! Nous espérons que les kinés profitent eux aussi des jours feriés, nous aurions alors un dernier jour de détente avant de prendre l'avion le 19 ! 

Nana tout le monde, et vu l'heure, bonne journée !! 

28 février 2014

Clémence se bat contre les requins !

"Clémence se bat contre les requins", réalisé par Maylis et Clémence, Avec comme actrice principale Clémence .

 

INTRODUCTION :

Nous nous sommes réveillées une heure avant notre réveil ce matin. Malgré les 6h30, nous étions en pleine forme et de bonne humeur : le soleil brillait déjà, sans nuage et sans pluie. Nous pouvons donc partir faire notre journée en bateau. Au programme ? Nage avec les raies et les requins, découverte de la barrière de corail et pic nic sur un motu, le tout en maillot de bain, au soleil, au paradis. Enfin ca, c’est la théorie. En pratique, il y a quelques modifications…

 

ACTE 1 :

Rendez-vous à 8h30 au ponton du Rohivai Tour ou nous attend le guide accompagné d’un américain. Départ immédiat pour l’Intercontinental Thalasso & SPA ou nous récupérons une américaine (Paris Hilton-siliconée-fille à papa) puis c’est parti pour l’aventure !

Nous commençons par les requins. Une eau bleu turquoise, 1m50 de fond et… plus d’une dizaines de requins à pointe noir qui tournent autour du bateau. Le guide leur lance des poissons et nous dit : « Je vais leur donner du poisson de ce côté de la corde, vous, vous restez de l’autre côté. Pour les appareils photos, gardez les proche de votre corps, ne tendez pas le bras. »

Pleines d’appréhension, nous descendons les quelques marches qui nous séparent de l’eau doigt de pied par doigt de pied (contrairement aux deux américains qui ont nourrit les requins en premier en sautant directement à l’eau). Quel plaisir de voir des raies, des requins et une multitude de poissons multicolores autour de nous ! Ils sont tous à moins d’un mètre ! Certains nous touchent même ! L’appréhension s’estompe bien vite au profit d’un pur bonheur. L’appareil photo en main, je mitraille clémence sans vraiment toujours voir ce qu’il y a sur les images.

Entourée de requins, je trébuche et donne un coup de pied dans un requin devant moi : petit coup de panique (« il va me manger pour se venger ! ») mais non. Il continue sa route comme si de rien n’était.

Maintenant, au tour de clémence de me mitrailler. « Viens, là il y en a, regarde ! Ca y’est tu as des photos ? » Jusqu’au moment ou…

 

ACTE DEUX :

« May, je viens de me faire mordre

-          Ahah très drôle, elle est nulle ta blague.

-          Non, c’est vrai, il a embarqué l’appareil photo, je t’assure regarde »

C’est à ce moment-là que je vois son pouce commencer à saigner. En panique, nous rejoignons le bateau au plus vite sans regarder derrière nous de peur qu’un des requins ne suive l’odeur du sang qui coule à grosse gouttes. En effet, Clémence étant sous anticoagulants, rien n’arrête le sang de couler.

Les deux américains n’ont strictement rien vus et arrivent, l’appareil photo en main sans comprendre ce qu’il se passe (Et oui ! vous allez vous aussi avoir le droit d’en prendre pleins les yeux, nous avons tout récupéré*).

Sur le bateau, le guide réagit très vite : désinfectant, pansement, garrot, appel des pompiers et direction la terre ferme. La douleur de clémence parait insoutenable (mes doigts se souviennent encore de la force avec laquelle elle serrait ma main). Arrivée à terre, je cours chercher ses papiers à la pension et direction l’hôpital (le pompier assis à côté de moi n’a cessé de me répeter « c’est vraiment dommage pour vous, c’était pourtant une journée magnifique pour une excursion comme celle la » Oui, bon, CHUT !).

 

ACTE TROIS : 

Elle récupère petit à petit des couleurs, le sang semble s’être arrêté de couler. Elle est directement emmenée en salle de soins où des médecins lui administrent des antagonistes aux anticoagulants. Elle vous racontera mieux que moi ce qui s’est passé dans cette salle, mais pour ma part, une fois la porte fermée, je craque. L’adrénaline retombe, je réalise ce qu’il vient de se passer. Tina propose de me ramener à la pension pour prendre du linge sec (dans la précipitation, j’étais toujours en maillot de bain qui dégoulinait d’eau dans les couloirs de l’hôpital).

Une fois seule, sous une douche glaciale, je laisse aller toute la peur et l’émotion qui me submergent. Un appel de mes parents et un de Tom plus tard, je vais mieux, je me calme. Je termine de préparer toutes mes affaires quand Tina vient me voir avec son téléphone en main :

« C’est clémence, je vais bien, la blessure était superficielle ils m’ont fait des points de suture, je rentre ». OUUUUUUUUUUUUUF !!!

Du coup, ce midi on s’offre le restaurant ! A défaut de voir des raies et des requins vivants autour de nous, nous en auront dans notre assiette avec un très bon cocktail, sur la plage. Plus de peur que de mal, mais une sacré aventure.

Même si cette histoire parait être le scénario d’un film américain, elle est véritable. On ne s’en rend pas encore vraiment compte, mais ça nous est bien arrivé. En tous cas, plus de baignades sans voir au moins à 30 mètres si un requin ne s’approche pas. Et pas de plongée pour moi pendant le séjour contrairement à ce qui était prévu !

En tous cas nous aurons appris au moins une chose : pour un requin, poisson et appareil photo = même combat !

 

CONCLUSION :

L’après-midi a donc été consacré au repos, nous nous sommes doucement remises de nos émotions d’abord à la pension avec une petite sieste pour l’une, un bon bouquin pour l’autre, puis sur la plage ou nous avons passé les dernières heures ensoleillées de la journée.

A demain pour de nouvelles aventures, qui devraient être beaucoup moins croustillantes vu que nous avons prévu de… ne rien faire !!

*Nous tenons à préciser que les photos publiées dans l’album ont été prises SANS zoom (et toujours sans retouches de couleur !)

27 février 2014

Un safari en 4x4

Notre première nuit au paradis (de 12 heures, quand même… nous devions être « un peu » fatiguées…) a été ponctuée par une grosse pluie à 4h30 du matin. Quand je dis GROSSE pluie, c’est GROSSE pluie. La Bretagne à côté, c’est du pipi de chat…

Nous avons quand même réussi à nous rendormir, malgré l’heure française tardive : nous commençons donc à nous caler à l’horaire polynésien.

 

A 8h30, nous avons eu le bonheur de retrouver le soleil et le ciel bleu en sortant de la chambre. C’est donc rassurée que nous sommes descendues prendre notre petit déjeuner préparé par Tina. Et quel petit déjeuner !! Pain, Croissants, Pains au chocolat, Beurre et Confiture… Et au plus grand malheur de Clémence : de l’ananas et de la mangue (tant mieux, j’en ai eu deux fois plus !!). Les bananes et le fromage ont été emportés dans le frigo de la chambre : impossible d’avaler quoi que ce soit d’autre !

 

Direction la boutique de souvenir, ou Clémence veut acheter un paréo. Au final ? Nous repartons avec DEUX paréos (oui, je sais, j’en avais déjà un… mais il ne venait pas de Bora Bora !) et… UN CODE WIFI !! Nous avons donc pu publier notre premier article « d’ici » et donner des nouvelles à nos proches (qui nous manquent un peu quand même…).

 

Au petit déjeuner, Tina nous a réservé un safari en 4x4. Après un repas constitué de fruits de saisons typiquement français (mangue, pastèque…) et de légumes typiquement polynésien (concombre, carottes…) nous nous sommes donc préparées sans trop savoir ce qui nous attendait.

 

Teva, le chauffeur, est venu nous chercher avec un couple d’américains pour 4h de balade douce et tranquille… Dans les cailloux et les chemins boueux !

Au premier virage dans la foret, la montée qui nous attendait était tellement raide que nous nous sommes demandées si le 4x4 n’allait pas se renverser en arrière ! D’autant plus que Teva a répondu à la question « Combien de touristes avez-vous perdu cette année » par « 100 ». Oui mais 100 quoi ? 100 touristes ou 100 pour cent de touristes ? Mais non ! Nous sommes toujours là pour vous le raconter. Les quelques images que nous avons prises ne témoignent pas tellement de l’état des chemins.

 

Au programme ? Les plus beaux points de vue de Bora Bora (et croyez moi, ca vaut le coup !), une fabrique de perle et un artiste peintre sur Paréos (à ce moment-là, nous avons presque regretté d’avoir acheté nos paréos le matin même).

 

Les images parlent d’elles même, voici quelques légendes pour vous aider à comprendre :

-          Clémence a eu beaucoup de succès lors du safari : des enfants qui jouaient dans l’eau lui ont crié « chérie, je t’aime, i love you ! » lors de notre passage !

-          Nous avons aussi appris qu’en Polynésie, une fleur portée sur l’oreille gauche signifie que l’on est mariée/en couple alors qu’à droite nous sommes célibataire. Clémence et moi avons donc chacune mise nos fleurs du bon côté !

-          La fumée que vous voyez sur certaines photos est normale, les polynésiens brulent les feuilles de l’arbre qui sert à fabriquer les toits des bungalows des hôtels de luxe. En effet, ces feuilles sont travaillées pour changer les toits tous les 5 ans. Etant le deuxième apport d’argent de l’ile après le tourisme, ils brulent les feuilles non utilisées afin que tout le monde ne se serve pas.

-          Clémence a gouté le pamplemousse local. Verdict ? Moins pire que la mangue d’hier, mais une petite grimace quand même !

 

C’est donc des étoiles plein les yeux que nous sommes rentrées à la pension dans notre 4x4 privatisé (les américains sont descendus avant nous !).

 

Ce soir, pas de baignades, le soleil est déjà bien bas. Nous préférons rester sur le balcon à profiter de la vue et du vent frais en vous racontant nos aventures et en choisissant les photos qui vont les illustrer.

 

Nana tout le monde, et vu l’heure qu’il est chez vous : Bonne nuit ! 

NB : Promis, les photos ne sont pas retouchées !!! 

NB2 : Nous avons chargé quelques photos dans les ALBUMS PHOTOS (disponibles sur le coté droit). 32 photos ont chargé en 1h20 donc le reste pour plus tard, pour le moment, direction notre lit !! 

26 février 2014

Premier jour en Polynésie !

Ia Orana (bonjour) !

 

Il est 7h du matin en France, 22h à Los Angeles.

Après 12h d’avion et quelques deux heures de sommeil, nous posons le pied sur le sol américain (comprendre : nous marchons environ 4km dans l’immense aéroport).

Grosse frayeur au moment de passer la douane : Clémence ne trouve pas son passeport… Branle-bas de combat, l’hôtesse de l’air appelle l’avion : ouf ! Ils l’ont !

C’est le cœur battant que nous continuons notre trajet : premier contrôle de passeport, deuxième quelques minutes plus tard (on ne sait jamais, si on avait changé de tête entre temps !), petit passage au rayon X (au cas ou quelqu’un nous ait donné quelques kilos de substances illicites dans l’avion ??) lors duquel, mal réveillée, j’ai oublié :

1)      De remettre mes chaussures

2)      Après avoir pensé à mes chaussures, j’ai oublié ma valise…

A nous deux, c’est la famille Lagaffe !!

Après ces multiples contrôles, nous sommes lâchées dans la nature ! Enfin… Dans l’immense duty free de l’aéroport… dont nous ne pourrons pas profiter : on embarque illico pour TAHITI !

 

Plus que 8h de vol ! Courage ! Nous réussissons tant bien que mal à nous endormir, mais trois heures avant l’arrivée, plus possible de trouver le sommeil. Il faut dire : il est 15h en France ! Heureusement, Eric et Dorothée, deux marseillais en lune de miel assis derrière nous, nous font passer le temps. Un dernier repas et ENFIN nous posons le pied en Polynésie Française.

Après un énième passage à la douane, nous récupérons nos valises et souhaitons bon voyage à nos compagnons de vol.

 

Nous sommes accueillis par un grand soleil et quelques 25° à 6h00 du matin. Nous attendons Tereva qui arrive avec deux traditionnels colliers de fleurs ! Après quelques transferts d’une valise à une autre, un café/coca/jus d’orange, deux retraits de liquide et une longue discussion avec Tereva, il est déjà temps de se remettre en route. C’est reparti pour un enregistrement, un passage au rayon X… Heureusement, la police polynésienne est plus agréable que l’américaine… On nous a au passage plusieurs fois prises pour des Américaines, comment doit-on le prendre ?

 Le vol Papeete-Bora Bora nous parait bien court : 1h20 seulement avec un arrêt de 15 minutes à Raiatea. Les vols nationaux se font dans des petits avions qui volent beaucoup moins haut que les longs courriers. Nous en avons donc pris pleins les yeux lorsque nous passions au-dessus des « iles sous le vent » et des lagons.

 

L’arrivée à Bora Bora était magique. L’ile principale et ses motus (ilots) vus du ciel sont magnifiques. Nous avons enfin réalisé que nous étions arrivées à destination pour 5 jours de vacances au paradis ! L’aéroport étant sur un des motus, nous avons pris une navette et fait le tour de l’ile pour rejoindre Vaitape, la ville principale. Evidemment, l’ile n’étant habitée que par 5200 habitants, « ville » principale est un bien grand mot. Concrètement, c’est ici que l’on retrouve la mairie, la gendarmerie, la poste, un « supermarché », les distributeurs et… c’est tout !

 

Tina nous attendait, direction la pension ou nous avons eu quelques mauvaises surprises : contrairement à ce qui était prévu, nous ne sommes pas dans la maison qui donne directement sur le sable blanc et… nous n’avons pas le wifi !! Pour avoir accès à celui-ci, il faut aller dans un magasin ou la commercante nous donne le code de sa box si l’on achète quelque chose pour 2000 francs pacifiques (environ 16 euros). De plus, le magasin est ouvert de 9h00 à 18h00, soit en France de 20h à 5h du matin… Bon, et bien nous ferons avec… Ne vous étonnez donc pas si les articles et les différents messages se font rares d’ici ce weekend.

 

Après un petit aller retour au supermarché à environ 1km de la pension pour acheter de l’eau potable, nous avons profité du soleil et de l’eau du lagon : Transparente et… chaude !! A cet instant nous nous sommes dit que, quand même, notre vie était plutôt cool !!! Au bout d’une grosse demi-heure, les frissons se sont fait sentir… Pas grave, on sort de l’eau : place à la bronzette sur la plage !!

 

Ayant entendu parler d’un « Happy Hour Cocktail » à l’Intercontinental (hotel 5 étoiles à 100m de notre pension où la nuit dans la chambre la plus « bas de gamme » coute 630 euros…) direction la douche (froide : il n’y a pas d’eau chaude ici au plus grand malheur de Clémence !) puis l’hôtel ou nous avions décidé de manger.

Finalement, à 20h, (soit 7h du matin en France) nous avons préféré aller nous coucher directement après avoir savouré nos cocktails sur la plage. Le resto sera pour demain, ou après-demain..

 

C’est assez dur de se dire que nous aurons peu de nouvelles de vous en direct pendant ces 4 prochains jours. N’hésitez pas à nous envoyer des textos, c’est gratuit ! ;)

On pense fort à vous ! Nana les amis (au revoir) !

 

 

Moment insolite du jour :

Sur la plage de la pension lors de notre première balade, surpriiiise : nous croisons pour la première fois Monsieur Tout Nu, la soixantaine bien passée, qui s’assied bien en tailleur les jambes écartées lors de notre passage. Miam.

 

Moment magique du jour :

Première baignade dans le lagon dont la température de l’eau doit s’approcher des 28°. Elle signe le début d’une longue suite de baignades !

 

Moment classe du jour :

Le cocktail sur la plage privée de l’hôtel 5 étoiles. Non seulement il était bon, mais il était encore meilleur savouré la bas !

 

Moment un peu moins classe du jour :

« Ia Orana (bonjour), elle est cool ta casquette ! » Presque aussi glamour que Fatal Bazooka qui chante « Eh madmoiz’elle t’es charmante, ça te dirait une glace à la menthe ? »

 

(Les photos arriveront quand nous les aurons mises sur l'ordinateur et que nous aurons une connexion internet plus pratique !)

23 février 2014

Départ imminent !

Un certain dimanche 23 février...

Réveil à 6h00 pour l'une qui, comme à son habitude, termine sa valise à la dernière seconde.
Réveil à 8h00 pour l'autre qui, beaucoup plus consciencieuse, a terminé sa valise hier...

Aujourd'hui, c'est le grand départ. Les derniers "au revoir".

Trois heures de train nous séparent de l'aéroport. Chacune de notre côté, nous commençons doucement à réaliser que Ça y'est ! ON PART !
La petite boule au ventre au coup de sifflet sur le quai de la gare - de Nantes ou de Rennes - s'est déjà estompée et un seul sentiment se retrouve dans les deux wagons des deux trains à destination de Roissy CDG : La Hâte !

Cet après midi (après avoir déposé nos 4 valises à l'hôtel...) nous comptons profiter de cette journée d'attente pour aller faire un tour dans Paris (je suis sauvée, nous sommes dimanche : les boutiques sont fermées !! Pas de tentation pour Clémence). La tour Eiffel, le pont des arts, Montmartre ? Une dernière petite balade typiquement française s'impose car dans deux jours, le paysage sera bien différent !!

Quant à demain, nous passerons la journée à Roissy (ou nous croiserons peut être Clothilde et Tristan qui décollent quelques heures avant nous direction Prague !) en attendant le vrai grand départ a 19h. Là, je vais devoir me résigner : les boutiques du duty free seront ouvertes, plus qu'à espérer que clémence ne se perde pas avant le départ ;).

C'est donc avec plein de beaux projets et des étoiles plein les yeux que nous nous donnons du courage pour ces 28h de trajet jusqu'à Bora Bora.

 

MAJ du dimanche soir :

Après un sandwich salade à l'aéroport, direction l'hôtel en navette :
Mr X (au chauffeur) : Ca fait une heure que j'attend, c'est scandaleux ! vous devriez appeler vos supérieurs pour rajouter des bus on attendrait moins vous avez vu le monde ça ne fait qu'arriver "
Clemence (qui attendait son tour derrière) : "Mais vous montez dans le bus du coup ?"
Mr X (a Clemence) : "Ben non allez y".
Bienvenue a Paris !

Arrivées a l'hôtel, nous apprenons que nous avons accès à la piscine, au sauna et au hammam gratuitement. YOUPIIII ! Nous abandonnons rapidement nos idées de balade à Paris au profit d'un après midi détente et repos (qui aurait préféré payer 30 euros et passer 45 minutes dans les transports plutôt que de se prélasser dans l'eau ? Hein ? Sincèrement ?). Après un verre de coca ou de Perrier, nous descendons donc toutes heureuses, nos maillots de bain en main.


Première surprise : "La piscine est fermée pour cause de maintenance".
Bon, on a le code, on essaye quand même ! OUF, ca marche ! Nous enfilons donc nos maillots de bain pour la première fois de ces deux mois.

Deuxième surprise : "Merde mais l'eau est froide ! viens on va faire un hammam plutôt !"

Troisième surprise : "Le hammam est fermé pour cause de maintenance". Zut. Bon, va pour le sauna alors...

Nous avons quand même profité du sauna en s'immaginant au bord de la plage, puis de la piscine qui finalement n'était pas si froide que ca !

 

Ce soir, nous sommes toutes les deux HS après cette journée d'attente. Au programme, vernis à ongle, facebook et télé au fin fond de nos lits douillets ! Vivement demain, vivement le décollage, vivement qu'on y soit ! (Parce qu'attendre, quand même, c'est vachement long !)

MAJ du lundi après midi : Nous venons d'enregistrer nos bagages (en atteignant les limites de poids a 300g près !). Plus que la douane et a nous le duty free, l'embarquement et les 22h de vol. Demain a 17h30 heures française nous serons a Papeete en attente de notre vol pour Bora Bora. Notre voyage se terminera donc a minuit demain soir ! a votre réveil mercredi nous serons en train de siroter le cocktail du premier soir. Promis, on vous enverra des photos !
16 février 2014

Le départ approche..

A J-8 du départ, et quelques jours des examens, nous commençons nos préparatifs (et nos valises... ?). Après nos examens de fin de semaine, nous n'aurons plus le temps de dire ouf avant le décollage :

- dernières courses (meeeeeerde j'ai oublié d'acheter du shampooing !),

- dernière liste interminable de "choses à faire avant le départ" (ben oui, on a perdu les précédentes dans notre bordel, il faut en refaire une...),

- dernières vérifications (maillot(s) de bain : check, tongs : check, crème solaire : check, paréo : check, affaires de stage : ah, merde... plus de place !!),

- derniers SMS, derniers appels, derniers au revoir...

 

Dimanche prochain, comme vous l'avez compris, nous serons à Paris pour nous préparer aux 22h de trajet qui nous attendent pour nous retrouver au bout du monde ! Cependant, contrairement aux prévisions, nous ne partirons pas à deux mais à TROIS ! En effet, la phlébite de Clémence décide de nous tenir compagnie pour au moins une partie du séjour. 

 

Le stress du départ commence à se faire ressentir (Mais y'a des insectes la bas ! Et des serpents tu crois ? Et avec les 12h de décalage horaire comment on fait pour communiquer avec les amis/la famille/le copain/le chien/le cochon d'inde...?) mais nous ne réalisons pas encore que dans 8 petits jours, nous serons à Bora Bora, en vacances, sur la plage à lézarder au soleil (qui - à priori - joue à cache cache ces derniers jours en Polynésie...) et à siroter un cocktail sur l'une des plus belles plages de l'île (oui, je sais, vous êtes jaloux !).

 

Ne vous inquiétez pas, on pense à vos yeux : on vous enverra pleins de photos ! Mais avant ça, une petite présentation s'impose (pour aider nos familles respectives à savoir avec qui part avec leur fille/nièce/petite fille/cousine...) :

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- CLEMENCE (et sa phlébite) : 23 ans, étudiante en kiné, Dijonnaise, mannequin à ses heures perdues. Fan de Louboutin et de beaux mecs. Adore faire du shopping. N'aime pas les fruits et les légumes (sauf le melon, on est sauvées !)

 

 


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- MAYLIS (sans phlébite) : 20 ans (21 pendant le séjour !!), étudiante en kiné - aussi ! -, Nantaise, pianiste à ses heures perdues. Fan de Minelli et de son beau mec. Déteste faire du shopping. Adore les fruits et les légumes (sauf le melon, on est pas dans la merde !)

 

 

 

Bref, vous l'aurez compris, nous sommes très différentes mais promis, on essaye de ne pas s'entretuer pendant ces deux mois (on a envie de vous revoir... un peu... quand meme...)

 

 

5 février 2014

A deux (?) au bout du monde

 Septembre 2012, rentrée scolaire en Ecole de Kiné après quelques mois de travail intensif..

 

"Nous vous proposons des stages à Tahiti, au Sénégal, au Togo, en Australie..."

 

Tahiti ? La destination n'est pas tombée dans l'oreille de deux sourdes... Ca pourrait être cool comme lieu de stage ! Deux semaines d'intégration et quelques mois de cours plus tard, le choix des stages pour les mois de mars/avril 2014 commence. Et ca y'est, c'est officiel, nous avons chacune une place pour partir en stage au soleil, à l'autre bout du monde ! 

 

Septembre 2013. Après de multiples comparatifs de compagnies, dates et horaires de vol par Clémence, nous réservons nos billets pour un départ à Tahiti le 23 février 2014 suivi d'un aller retour à Bora Bora pendant notre semaine de vacances, avant de commencer le stage. Le départ se profile, mais il parait encore bien loin..

Parallèlement, nous recherchons activement un appartement à louer, pour finalement nous rabattre sur une pension de famille. Nous passerons donc 4 jours à la pension Robert et Tina au sud de Bora Bora puis nos 7 semaines de stage à la pension Otaha Lodge située à Punaauia sur l'ile de Tahiti.

 

 Pension Robert et Tina

Pension Robert et Tina

 

 

 

 

 Pension Robert et Tina

<=Pension Robert et Tina à Bora Bora=>

 

 

 

 

  

Sans titre

vista-sulla-laguna

<= Pension Otaha Lodge à Punaauia

 

 

 

 

 

 

 

cembre 2014. Jour de Noel.

"Nous vous annonçons par ce mail que votre vol Paris-Papeete du 23 février 2014 est annulé". "Ahah, bonne blague ! Clémence, j'ai reçu un mail bizarre hein dit c'est une blague ? - Non, j'ai le même, le vol est reporté au lendemain, Joyeux Noel !".

Bon, nous partirons finalement le mardi 24 février alors... Petit problème ? Les billets de trains pour aller à Paris sont déjà réservés (en Prem's, sinon c'est pas drôle...) il faut donc trouver un hotel sur Paris pour une nuit (après comparatif, on s'en sort pas mal, on pensera à vous dans un 4 étoiles !!). Après quelques péripéties (mauvaise date de réservation, pas de prise en compte de l'erreur de la part de l'hotel, plus de réservation à notre nom...) une chambre pour deux est finalement réservée pour nous, le bon jour, de la bonne année ! OUF ! 

 

Toutes les réservations sont aussi à changer : vol aller retour pour Bora Bora, pension à Bora Bora, date d'arrivée à Tahiti... Heureusement Super Clémence est la et en quelques jours, tout est reglé. 

 

Janvier 2014. "Maylis, j'ai une phlébite" AHAHAHAH LA BONNE BLAGUE ! Quoi ? Qu'est ce que tu dis ? Pas une blague ???

En effet, Clémence, du haut de ses 23 ans (et 13 cm de talons...^^) nous donne encore un peu de fil à retordre. Elle déclare une phlébite à 5 semaines du départ... Anticoagulants, piqures, cachets, béquilles, fauteuil roulant... Tout est bon pour accélérer la guérison... Et oui, en effet, phlébite = contre-indication totale pour prendre l'avion... Alors à moins de faire le tour de la planète à la nage, son départ est compromis...

De mon côté, quelques petites frayeurs niveau santé ont failli remettre en cause ma capacité à partir. Mais l'erreur (médicale) étant humaine, pas d'opération pour moi, pas de fatigue et moins de stress. Il en faut au moins une qui soit à peu près en forme pour porter l'autre jusqu'à la plage !

 

Février 2014. A trois semaines du départ, Clémence m'annonce que sa prise de sang est mauvaise, et qu'elle doit tout de suite arreter ses anticoagulants si elle ne veut pas faire d'hémorragies. Deuxieme prise de sang dans deux jours, Doppler dans une semaine, ON Y CROIT !

 

Je pense que si nous arrivons comme prévu à partir toutes les deux, on l'aura bien mérité ! Mais pour l'heure, on attend. 

A bientôt pour de nouvelles aventures Parisiennes puis Tahitiennes. A deux j'espère !! 

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Un aperçu en direct de notre expérience polynésienne
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